En juin 2024, la CNCDH  a sortie son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. 
 
Comme chaque année le CNDH Romeurope contribue à ce rapport sur la question de l’antitsiganisme.
En quelques chiffres : 
 
En 2024, l’indice de tolérance générale remonte d’un point (il avait baissé de 3 points en 2023) et ce, malgré des discours médiatiques et politiques de défiance, voire de haine.
Les Roms sont de loin la minorité la moins acceptée, 59% des personnes interrogées les considèrent comme « un groupe à part »
Le sentiment anti-immigrés est le plus corrélé aux autres formes de haine. Plus on rejette les immigrés, plus on rejette les personnes perçues comme juives, roms, noires etc.

– Le racisme s’exprime davantage aujourd’hui autour de différences culturelles et identitaires 

Les crimes et délits à caractère raciste sont en hausse de 11%  par rapport à 2023 
 
La CNCDH relève les manifestations d’un affaissement du portage politique en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (retard dans la mise en oeuvre du PRADO, diffusion de rhétorique politique violentes et intolérantes, etc.
En 2024, la CNCDH a évalué l’impact du racisme sur la santé physique et mentale.
Ainsi,  56 % des victimes de discrimination ont eu un impact psychologique  « plutôt important » ou « très important »
Par ailleurs, et notamment pour les personnes Roms (P.171) ou l’étude de Dorothée Prud’homme sur la « racialisation des patient·es Roms » est citée. Cette étude démontre notamment la minimisation des douleurs et une prise en charge plus légère des patient·es Roms.
Pour aller plus loin : 
–> Retrouvez le rapport en entier ici
–> Retrouvez la synthèse du rapport ici