Le 1er octobre 2012

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise sera reçu par le préfet le 5 octobre prochain.

À la suite de la parution fin août, de la circulaire sur les campements illicites, le préfet a annoncé qu’il « ne procédera pas à l’exécution d’une mesure d’expulsion tant que le dispositif d’accompagnement ne sera pas calé ».
Cette circulaire est la réponse du nouveau gouvernement à la persistance d’une situation de grande précarité de migrants principalement roumains, et à l’action persistante des associations et des habitants qui exigent que ces immigrés soient considérés et respectés dans leurs droits et devoirs.
Ce qui n’est manifestement pas le cas aujourd’hui, une situation d’exceptionnalité perdure dans les discours et l’action des responsables politiques.

Cette circulaire serait-elle le début de la mise en place d’une véritable politique publique ? Quand il déclare à la presse : « on est en lien avec les collectivités et les associations, la réflexion est en cours », le préfet semble se situer dans cette perspective.

Face à la déstabilisation systématique de l’habitat et les fortes limitations légales ou extra-légales aux droits ordinaires, le collectif Romeurope rappelle les deux principales mesures susceptibles de ramener la « problématique rom » dans le droit commun :lire la suite